L'Autosuggestion . 4 . En conclusion.

                                     L’Autosuggestion.

                                       « En conclusion »

(Quatrième partie)

La question n’est pas d’utiliser son cerveau en proportion x, mais de savoir, avant tout,  que nous sommes des esprits, c’est-à-dire que nous pensons, et que nous pensons à l’intérieur d’un corps.

  Nous savons que nous ne sommes pas maîtres de toutes nos pensées ainsi que de notre corps et pour ne pas avoir cette maîtrise, cela fait de nous des êtres imparfaits.

  Cette vérité n’est pourtant pas une fatalité car cela fait partie de la vie, autrement dit des inéluctables et successives naissances, transformations et métamorphoses qui font de tous les éléments vivants, pour ne pas dire de tous les êtres participant du principe vital, des êtres perfectibles et donc en constante évolution.

                        La devise du sage antique est toujours de rigueur ;
« Connais-toi toi-même ».  Or, que connaissons-nous des facultés que renferme notre inconscient et des pouvoirs de notre psychisme ?        Si peu  de choses en somme !

Le spiritisme, parce qu’il est philosophie et science, apporte indiscutablement des éléments cognitifs indispensables dans le sens de l’évolution de l’homme qui doit passer par cette connaissance de soi.

L’autosuggestion reste un outil à la porté de tous ; elle apporte, en plus,  une foule de preuves, d’arguments décisifs et tranchants en faveur du spiritisme.

Le mot de la fin revient à Blaise Pascal qui semble avoir résumé tout ce que l’on peut dire sur l’autosuggestion à l’époque où se terme n’existait pas :

« L’homme est ce qu’il pense » Travaillons donc à bien penser ».

Alain Duwa



Extrait tiré du Journal Spirite n°27
Revue du cercle spirite. 01.1997
Allan Kardec de Nancy.