Délivrés du trouble par la pensée.

                       « Action de la pensée sur l’au-delà »

                   « Délivrés du trouble par la pensée »


    
  L’au-delà monde d’esprits innombrables, monde d’entités aux multiples intentions, est en partie à l’image de la terre, on y trouve le bien et le mal, l’amour et la haine.

    À l’intérieur de séances spirites particulières, nous recevons des esprits en proie à des tourments plus ou moins intenses selon leur état d’esprit avant la désincarnation ou au moment même de la mort.
    La pensée alors se fige pour des esprits souffrants, sur des images de cauchemars ou de tourments de toutes sortes.  

    L’esprit est alors prisonnier d’une pensée qu’il ne maîtrise pas, le conduisant parfois à revivre sans cesse des évènements tragiques.

    D’autres esprits, également dans le trouble, utilisent volontairement leur relative conscience pour continuer à propager des idées de destruction, de crime ou de vengeance, en manipulant mentalement certains êtres humains, qui deviennent alors les instruments de leurs pensées et de leurs désirs.

    L’acte spirite essentiel consiste donc à entreprendre la délivrance de ces âmes troublées, tourmentées, ou malsaines, par le dialogue, la force de conviction, la prière, qui percutent la pensée de ces visiteurs de l’invisible dans l’errance, dans le but de les aider à trouver de plus nobles intentions, et pour d’autres à se réveiller simplement à leur nouvel état.

    Pendant l’acte de délivrance, le support musical est une aide à la prière et au recueillement, pour le médium et les participants, qui renforcent l’efficacité de la pensée dirigée.
    Les énergies s’additionnent et se concentrent sous la forme d’un fluide qui se transporte dans l’onde vibratoire et se transforme en effluve, enveloppant l’esprit pour l’atteindre au plus profond de lui-même et le réveiller à sa conscience spirituelle.   

    Fluide, vibration, effluve sont les trois facteurs relatifs à l’action de la pensée. La pensée des spirites et celles des esprits se conjuguent au même instant lors des séances de délivrance, les unes propulsent l’esprit hors du champ de son errance, les autres l’attirent vers la sortie du tunnel qui représente le passage réel à l’autre monde.

    Lors d’une séance en Écosse, sur les lieux d’un douloureux passé, un esprit guide commente au moment crucial de la délivrance :

    « Votre pensée s’est visualisée, vos mains ont arraché le corps de Callaghan du lit de la rivière. Elles l’ont poussé vers le haut dans une lumière presque orangée, plus haut encore, face à lui, son guide est venu, il est là tout proche (…) ».
(La délivrance des mondes. P144)

    Pour illustrer ce rôle déterminant de la pensée, voici quelques phrases d’Allan Kardec :   

    « Le fluide, c’est le véhicule de la pensée, comme l’air est le véhicule du son (…) La pensée créant des images fluidiques, elle se réfléchit dans l’enveloppe périspritale comme dans une glace. Elle y prend un corps et s’y photographie en quelque sorte.   

    Qu’un homme, par exemple, ait l’idée d’en tuer un autre, quelque impassible que soit son corps matériel, son corps fluidique est mis en action par la pensée, dont il reproduit toutes les nuances.   

    Il extériorise fluidiquement, le geste, l’acte, qu’il a le dessin d’accomplir :
    la pensée crée l’image de la victime, et la scène entière se peint, comme dans un tableau, telle qu’elle est dans son esprit. »

(La Genèse, chap.XIV, action des esprits sur les fluides).

    

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                                « La chaîne fluidique »

Confronté à la mort, face au décès d’un proche, il est une action simple et déterminante à la porté de tous.

     Quiconque souhaite agir par la pensée, peut former une chaîne fluidique en s’entourant au moins de deux autres personnes.
     Se tenant par la main les membres du groupe forment un cercle et se concentrent en pensant à la libération de l’âme du décédé pendant un durée de 4 à 5 minutes, et l’un des participants rompt promptement la chaîne.

     Une musique appropriée peut aussi accompagner cette prière pour soutenir le recueillement.
L’on doit penser avec ferveur à la propulsion de l’esprit vers son au-delà, à sa rencontre avec son guide spirituel. Cette action peut être répétée deux à trois fois les jours qui suivent.    

     Les participants doivent évidemment être informés de quelques notions sur le trouble et la libération de l’esprit ; ils doivent aussi accomplie cet acte de la pensée en toute sincérité.

     Cette action fluidique peut aussi être réalisée pour des circonstances plus générales, dans une union de pensée pour la paix dirigée vers des esprits guides.


                                                        Igor Mannouchian

 

Tiré du Journal SPIRITE
Janvier 2002  N° 47 p.19
Revue du cercle Spirite Allan Kardec de Nancy
Les forces de la pensée.