Servir le plus petit.

Enseignements du lundi 10.01.2011

« Servir le plus petit »

Temps de silence…

Une médium très émue reçoit Padre Pio, par elle il s’adresse à tous.

- « Soyez bénis, vous et toute votre famille. Apprenez à vous connaître mieux, vous et vos proches, pour cela prenez de votre temps. Cette parcelle d’amour et de lumière qui est en vous ne demande qu’à jaillir, qu’à étinceler.

Je suis le plus petit d’entre les plus petits et je resterai le plus petit d’entre les plus petits.  Ceci est mon message. Comprenez-vous ?

Être au service de tous et surtout du plus petit est le but à atteindre. Soyez le plus petit d’entre les plus petits, vous en retirerez une grande, très grande joie car vous serez comme les tout petits, c'est-à-dire innocents.

Ceci est dit, ceci a été dit, ceci sera redit.

Quand vous arriverez au sommet du plus petit là, vous atteindrez la pureté mais il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, continuez sans vous retourner, le petit est au bout du chemin… Amen. »

Temps de réflexion – long silence…

_ Je me trouve dans une église romane, austère, ses pierres taillées ont gardé en mémoire toute la connaissance accumulée au cours des siècles. Là, parmi de nombreux adolescents je retrouve Amandine. Nous connaissons la violence de ce qu’elle a vécu, sa détresse.                Ses confidences ont suscité en nous ici présents, d’intenses émotions.

Maintenant, Amandine n’est plus seule, ces jeunes gens et jeunes filles rassemblés par les guides s’unissent par la souffrance qui les a tous fragilisés.

Une religieuse extraordinaire de vitalité, de bonté, de compassion s’adresse à eux. Elle ne parle pas comme parlent les prêtres, elle s’adresse à chacun directement comme une grande sœur, une mère, une amie, une confidente et finalement, grâce à la force de ses paroles d’amour, elle crée dans cette église, une ambiance douce et chaleureuse.

Parmi tous ces enfants, certains ont une plus grande foi et ils pourront ici même, aider leurs frères et sœurs qui sont dans l’ombre, attachés à la douleur des parents qui ne trouvent pas de réconfort.              Cette église est une étape, un tremplin pour accéder à d’autres états de conscience, à la guérison.

Face à la douleur, la joie a disparu. Le souffle joyeux doit leur être instillé avec d’infinies précautions, une infinie patience, une infinie tendresse, pour éviter de les blesser plus, encore…

Les guides debout, silencieux, respectueux face à la souffrance, respectueux devant notre travail, respectueux de cette solidarité, nous rappellent : «  Vous comprenez maintenant pourquoi nous vous demandons de prier et prier encore ?

Tous ont besoin de prières, ces enfants, leurs parents, l’humanité entière.

Union spirite de Vaucluse   U.S.V.