Le dogme de l'Eglise
Le dogme de l'Église
L’immortalité de l’âme fut depuis bien longtemps un sujet de méditation dans diverses civilisations. Il serait trop long d’en faire l’inventaire, mais les premières croyances remontent au temps des Égyptiens, des Chaldéens, des Grecs, puis des Hébreux et des premiers chrétiens.
La plupart des religions ont répondu à cette question par l’affirmation de l’existence d’un paradis et d’un enfer.
Mais la question des vies successives ne peut reposer sur une foi aveugle et parfois simpliste, ne proposant que des alternatives de récompenses ou de punitions éternelles.
Rappelons que le principe de la réincarnation a été rejeté par le Concile de Constantinople en 553, condamnant alors les vues d’Origène (185-253 après JC), père fondateur de l’Eglise grecque qui orientait sa recherche vers l’étude scientifique de la bible et des hauts enseignements chrétiens.
Origène avait réussi à démontrer, dans la survivance de l’âme, le principe de réincarnation qui devenait le correctif nécessaire à l’inégalité des hommes.
Il était impossible de concilier cette doctrine avec certains dogmes de l’Eglise de l’époque qui en édifia de nouveaux, faisant ainsi la complète obscurité sur l’origine de la vie.
Que seraient devenus la Terre et l’Homme si le principe de la réincarnation n’avait pas été rejeté par les Pères de l’Eglise ?
Christophe Chevalier
Article retenu du journal spirite n°77
Revue du Cercle Spirite
Allan Kardec de Nancy