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Spirits de Mirabeau
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9 juin 2013

Mon choix de vie.

Enseignement du lundi 03.06.2013





« Mon choix de vie »





   Recueillement – Prière de protection.

Un médium.

_  Je vois un grand champ de coquelicots magnifiques. Ils ont été longtemps considérés comme de mauvaises herbes que l’on s’est acharné à éradiquer à grand renfort d’herbicides.
   Il est heureux qu’enfin on reconsidère cette plante (et bien d’autres) pour ses vertus.
   Comprenons qu’en toute chose vivante il y a du bon, à nous de le trouver.


sauter_la_barri_re    Un autre médium.

_  Je ressens une oppression, une sorte de conflit intérieur comme s’il fallait que je fasse quelque chose que je ne veux pas.
   Je ne sens pas en moi la volonté d’effectuer un travail qui m’imposerait de renoncer à ce que j’ai fait de moi.

   Je suis consciente de tout ce qui m’a façonnée, tout ce que j’ai dû entrecroiser pour que mes bases soient solides, résistantes.
   J’ai bataillé, j’ai souffert, ça n’a pas été une tâche facile mais j’ai résisté à la tempête, car tempête il y a eu… il fallait que ce soit du solide sinon j’aurais été balayée comme un fétu de paille.
   Je sais… si je veux vraiment changer, ma difficulté par rapport à tout cela serait de démanteler mes barrières intérieures… mais aujourd’hui je n’y suis pas prête.  

   Cette réflexion crée en moi l’image d’un vaste pré clos par une barrière faite de fil de fer.
   Dans cet enclos il y a un cheval blanc gris, non sellé, non harnaché, libre… mais pour moi, il est prisonnier. Je ne le sens pas malheureux mais pas heureux non plus parce qu’il voudrait aller vers d’autres horizons... ... alors il renâcle.

   À l’écart, dans le même enclos, un autre cheval identique est nonchalamment couché, il n’a aucun souci, aucune contrainte, aucune envie d’un surplus de liberté, cet état lui convient.
   Il se tient loin de l’autre cheval dont l’attitude l’agace, il ne comprend pas qu’il ne se fasse pas à sa condition et ne vive pas sa vie sereinement.

   Maintenant on me montre des étendues quelque peu sauvages où il doit faire bon aller à sa guise.
   Là, j’imagine me retrouver au milieu d’une troupe de chevaux en liberté, je suis heureuse de gambader, d’aller où bon me semble, mais il y a encore un hic !!!
   La troupe de chevaux a un chef qui impose sa loi, donc à part d’être le chef on doit se plier, subir la loi ou être exclus !!! Tout cela me perturbe.
   Je sais que le chef aussi a sa charge... il faut que j’admette que, quel que soit mon choix de vie j’aurai à :

-  faire tomber les "barrières que j’ai fabriquées".
-  accepter les lois* indispensables à l’harmonie de toute société.
-  Peut-être alors que je cesserai d’être en rébellion et de penser que   " l’herbe est toujours plus verte ailleurs ".


La responsable de séance.

_  Tu as osé exprimer à haute voix ton profond ressenti, tu as fait ta propre analyse... c’est un beau travail. Grand merci à toi.
   Cette réflexion nous concerne tous et va nous permettre de nous interroger... de méditer !

…..  En quel cheval nous reconnaissons-nous ?

 

____



* LOI.

  Extrait « De l’esprit des lois » Montesquieu 1748

…  Je n’ai point tiré mes principes de mes préjugés mais de la nature des choses.

…  Si je pouvais faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois ; qu’on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque poste où l’on se trouve ; je me croirais le plus heureux des mortels.

    Si je pouvais faire en sorte que ceux qui commandent augmentassent leurs connaissances sur ce qu’ils doivent prescrire, et que ceux qui obéissent trouvassent un nouveau plaisir à obéir, je me croirais le plus heureux des mortels.

   Je me croirais le plus heureux des mortels si je pouvais faire que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J’appelle ici préjugés, non pas ce qui fait qu’on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu’on s’ignore soi-même.

   C’est en cherchant à instruire les hommes que l’on peut pratiquer cette vertu générale qui comprend l’amour de tous. L’homme, cet être flexible, se pliant dans la société aux pensées et aux impressions des autres, est également capable de connaître sa propre nature lorsqu’on la lui montre, et d’en perdre jusqu’au sentiment lorsqu’on la lui dérobe.


Lire la suite sur : http://www.études-littéraires.com/montesquieu.php#ixzz2V79zbj8M



   Union Spirite de Vaucluse   U.S.V

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  • Ce groupe de développement spirituel tient deux réunions chaque semaine à Mirabeau. Il pratique la communication avec les esprits, sans les invoquer, depuis 1985. Comprendre la mort, l'utilité de la réincarnation, c'est mieux comprendre le sens de la VIE
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