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Spirits de Mirabeau
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14 février 2012

Rien n’a changé...

Poésie spirite



« Rien n’a changé »



Vous croyez que le monde évolue et progresse ?
Amis, regardons nous et soyons assez francs
Nos ancêtres et nous, sommes de cette espèce
Qui marche à reculons remontant le courant.

Grand_sablier_temporelIl s’appelait Yosef, ses frères l’ont vendu
Aux marchands qui partaient aux paradis perdus
Mais ce fils au grand cœur sauvera tous les siens
Remplissant leurs greniers pour le pain quotidien.
Pauvres hommes de rien aveugles et sans pitié
Vous vendez trop souvent sans songer à votre heure,
Celui qui lutterait pour que vous retrouviez
De quoi manger demain le fruit de vos sueurs.

Il s’appelait Moussa, au pied des pharaons
Les siens l’avaient chassé, petit chef vagabond
Jusqu’au lointain désert où, pauvre et méditant,
Il préparait la lutte à l’aube de son temps.
Pauvres hommes de paille, au monde qui s’enflamme
Vous chassez trop longtemps de votre vie de peur
Celui qui remplirait votre barque sans rame
De toute dignité qu’on étouffe en vos cœurs.

On l’a nommé Jésus, il est passé chez nous
En faisant tant de bien qu’on l’a pris pour un fou
Ses frères l’ont tué car il était gênant
Il avait dévoilé l’hypocrisie des grands.
Pauvres hommes de loi aux esprits emmurés
Vous mettez le seul homme au tombeau de vos sages
Qui pourrait libérer vos corps défigurés
Et vous donner la vie en tuant l’esclavage.

Son nom est Mohamed, au pays des grands sables
Ses parents l’insultaient, lui refusant leur table
On chasse de la ville aux clans tout effrités
Celui qui se tuait à bâtir l’unité.
Pauvres hommes cruels, vous mutilez vos corps
Jetant trop loin de vous cette brebis galeuse
Gardez en votre sein celui qui peut encore
Rassembler dans la paix vos tribus si fiévreuses.

On l’appelait le « Che » de la race des saints
Le peuple était son Dieu, la justice son bien
Ses frères l’ont trahi, tué sauvagement
Lui qui les relevait de leur abaissement.
Pauvres hommes gourmands de la tranquillité
Vous voulez supprimer les vrais agitateurs
Mais vos décrets martiaux, faits de sévérité
Cachent trop mal vos pas qui chancellent de peur.

Pauvres hommes gâtés, quand le pouvoir vous tient
Vous ordonnez la mort de celui qui dit vrai
Alors qu’il aurait pu vous servir de soutien
Et chasser l’imposture en brûlant son portrait.
Rien ne change il est vrai dans le cœur de la terre,
On cherche de partout la main libératrice
Et lorsqu’on l’a trouvée, on creuse au cimetière
La tombe où pourriront les os de la justice.


Poème reçu par Michel Pantin



Tiré du Journal SPIRITE
Janvier 2002  N° 47  P. 47
Revue du cercle Spirite Allan Kardec de Nancy
Les forces de la pensée.

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  • Ce groupe de développement spirituel tient deux réunions chaque semaine à Mirabeau. Il pratique la communication avec les esprits, sans les invoquer, depuis 1985. Comprendre la mort, l'utilité de la réincarnation, c'est mieux comprendre le sens de la VIE
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