Chercheur en neurosciences
Dr Mario Beauregard
Congrès de Martigues 2006
Quelles sont les réticences principales rencontrées dans le domaine scientifique de la neuropsychologie de la conscience ?
Pour les neurosciences contemporaines, la conscience est de plus en plus considérée comme une question scientifique importante. Toutefois, la quasi- totalité des chercheurs qui s’intéressent à cette question souscrivent à l’idéologie matérialiste scientifique.
Ces chercheurs essayent donc de démontrer que la conscience est le produit de processus électriques et chimiques dans le cerveau.
Aussi ne voient-ils pas d’un bon œil les travaux de recherche ( par exemple, au sujet des EMI ou de certains phénomènes psy ) suggérant que la conscience n’est pas générée par l’activité électrochimique du cerveau.
Les scientifiques osant affirmer cela sont considérés comme des hérétiques. Dans certains milieux particulièrement conservateurs, ils peuvent encore perdre leurs subventions de recherche et leurs postes universitaires.
Quels sont, selon vous, les enjeux de la prise en compte d’une conscience hors du corps physique ?
La démonstration scientifique que les facultés mentales supérieures ( perception, mémoire, émotion, etc… ), la conscience et le soi ne sont pas le produit de l’activité électrochimique du cerveau constituerait certainement l’une des plus grandes découvertes de l’histoire de la science
Cette démonstration impliquerait que les êtres humains ne sont pas des robots biologiques déterminés en grande partie par leurs gènes et leurs neurones ( ce que soutient l’idéologie matérialiste scientifique ).
Une telle découverte confirmerait la thèse des grandes traditions spirituelles selon laquelle l’humain est d’abord et avant tout un être spirituel habitant un corps physique.
Comme la science exerce maintenant une influence énorme à l’échelle planétaire, cette découverte changerait radicalement notre vision du monde et serait rapidement intégrée dans les diverses sphères d’activité humaine.
M. Beauregard, chercheur en neurosciences du département de psychologie et de radiologie de l’université de Montréal, extrait de la revue NEXUS n° 46
Extrait vu et retenu dans le Journal Spirite n° 82
Cercle Spirite Allan Kardec de Nancy